Rachel Carson (1907-1964) avait publié il y a 60 ans aux Etats-Unis « Silent Spring » (Printemps Silencieux) qui vient d’être réédité aux éditions Wildproject, traduit de l’américain par Jean-François Gavrand et Baptiste Lanaspeze. La biologiste écrivaine y démontrait les ravages des insecticides pour l’ensemble du vivant. Son livre aida au lancement du mouvement écologiste, à l’adoption de textes législatifs et son auteure se trouva violemment prise à partie par des industriels. Elle alerte mais invite aussi à percevoir « le sens de la merveille » que l’on peut ressentir face à la nature. « Ceux qui contemplent la beauté de la terre- écrit-elle- y puiseront des réserves de force qui perdureront aussi longtemps que cette vie se prolongera. »
Un « printemps silencieux » qui se fait toujours entendre
Pour marque-pages : Permaliens.